Candidature de thorzakh

Entrant dans la taverne, un personnage de taille moyenne, d'apparence frêle mais marchant avec force et certitude ota sa capuche pour découvrir son visage.
Il était couvert de cicatrices et de brulures, visibement marqué par les batailles ainsi que probablement par des expériences de magie noire.
Malgré toute les cicatrices, on sentait une certaine grâce dans le visage de l'homme.
C'était probablement dû au regard : à la fois chaleureux, et attentif, scrutant les détails sans se montrer insistant.
Son visage ne laissait aucune surprise déformer l'air paisible qui le dominait.
Une fois assis au comptoir, l'homme commanda une chope de liqueur de jariel.
Pendant que le tavernier lui préparait sa commande, le sorcier se tourna, et, face à un groupe assis autour d'une table, il prit la parole ::

Il y a plus de 2 mois de cela, j'ai reçu une vieille enveloppe. Elle etait cachetée. Sur le sceau en cire rouge, on pouvait distinguer une croix sur laquelle semblait grimper un dragon. Griffes sorties, gueule ouverte, ailes déployées, la bête bien qu'agressive paraissait calme tout en imposant le respect.
Néanmoins, en dépit d'un frisson qui m'a parcouru le dos à la vue du sceau j'avais décacheté l'enveloppe et sorti le vélin. J'y ai lu les mots suivant sur un parchemin où on devinait en filigrane la citadelle de Kyaro.

Citation :

Depuis la nuit des temps le peuple Tsuchi est confronté à son ennemi Mizu. Aujourd'hui grâce aux multiples savoirs que nous ont laissé nos ancêtres, nous pouvons être fiers de ce que nous sommes et les Mizus tremblerons devant nous.
La raison pour laquelle cette lettre se trouve entre vos mains est simple : parmi tant de valeureux guerriers, vous avez été choisi pour intégrer l'Ordre Secret des Dragons.
Votre courage, votre bravoure, votre engagement, votre intégrité et votre fidélité envers Shankara y ont fortement contribué.
Cependant, sachez que nous attendrons beaucoup de vous car Unité, Confiance et Entraide sont nos mots d'ordre. Ce sont ces valeurs qui contribueront à la grandeur du peuple Tsuchi! Car avant la réussite du clan, c'est celle du Royaume que nous cherchons.

Sur notre chemin, nous ne pouvons vous promettre que des larmes, de la sueur et du sang, mais au bout de ce chemin, il y à la victoire, celle du peuple Tsuchi sur tous les autres peuples de ce monde.

Si vous êtres prêts à vous engager à combattre sur les champs de bataille à nos côtés sous la protection de Shankara pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et la pauvreté jusqu'à ce que Espérha nous sépare, alors signez le Registre Secret des Dragons de votre sang et vous serez des nôtres.

Mes obligations à l'époque m'avaient forcé à décliner l'invitation, comme je l'avais expliqué au général.
Mais aujourd'hui, la situation a changé; libre de tout lien, je suis prêt, si vous l'acceptez, à rejoindre vos rangs.

Je me présente donc à vous.
Je suis thorzakh, humble sorcier débutant dans le domaine de la magie sacrée, herboriste accompli, pêcheur à mes heures perdues, je ne sais pas encore dans quel métier je me spécialiserai.
Explorateur chevronné, je m'évertue à découvrir de mes propres yeux ce monde dans lequel nos ancêtres nous ont permis de nous réfugier, nous mettant à l'abris du mange-monde.
Manger du schtroumpf, que ce soit en fricassée, en omelette ou en catastrophe, est un passe temps dont je ne me lasse point, même si d'autres occupations peuvent me passioner encore plus (je ne suis pas belliqueux dans l'ame ^^)

Si vous avez des questions...je suis à vous.



HRP : en v2, je jouais taira shu, chevalier tsuchi, j'avais fondé l'école tsuchi, lorsqu'il était apparu clairement que notre peuple était en infériorité face aux mizus.
Ceux ci avaient complètement razé notre ville, et la vue de jeunes combattants inexperimentés se faisant massacrer par une armée mizue organisée et impitoyable avait suffit à me convaincre qu'il fallait changer les choses.
Une fois le peuple parti sur la bonne voie, je m'étais exilé dans les bibliothèque reikonne, le pays de la magie noire, dans l'espoir personnel d'en apprendre plus sur mon passé. Mais lorsque le mange-monde et ses sbires ont fait leur apparition, j'ai rejoint mon royaume de coeur, où j'ai combattu, à l'aide de la magie que j'avais appris auprès des reikons, les ténèbres qui ne cessaient d'avancer.

Tout au long de sa présentation, le sorcier observait la réaction des quelques personnes présentes dans la taverne.
Il avait cru discerner quelques chuchotements lorsqu'il avait pris la parole, mais ne sachant pas d'où ils venaient, il avait continué à parler de sa personne et de la raison de sa venue comme il l'avait prévu.
Puis, cédant la parole à ses hotes, il distngua une femme , camouflée dans la pénombre de la pièce. Elle était restée dos à lui jusque là, mais une fois que le jeune homme eut terminé son discours, elle se retourna, l'examina de bas en haut, et s'arrêtant sur son visage qu'elle fixa un moment.
Thorzakh avait l'habitude de ce genre de réaction, si bien qu'il n'y vit aucune offense, mais lorsqu'un sourire radieux se dessina sur le visage de la jeun femme avant qu'elle ne prenne la parole, le visage du jeune sorcier s'illumina à son tour, comme en réponse au sourire de son interlocutrice.

Il l'écouta donc attentivement jusqu'à ce qu'elle finisse sa question.

Avant de répondre, Thorzakh but une gorgée de la chope que le tavernier lui avait préparée. Il la reposa sur le comptoir, puis de nouveau face au lieutenant de l'ordre, il l'observa un moment avant de lui répondre.
Elle était vêtue d'une longue robe rouge qui, pensa thorzakh, ne devait pas être très pratique en déplacement. Il remarqua rapidement qu'elle tenait près d'elle un grand baton visiblement d'origine magique.
Il la dévisagea quelques secondes puis, charmé par son regard et son sourire accueuillants, il resta quelques instants sans bouger.

Enfin, il se décida à reprendre la parole
Ma demoiselle, je vous remercie pour votre accueuil.
Il se trouve que j'avais prêté mon soutien à une guerrière pleine d'ambition du nom d'Althéa. Son projet de clan m'avait séduit, et je m'y suis donc investi autant que possible, faisant des annonces sur la place publique, prêtant des fonds pour aider à poser les premieres pierres du clan, préparant des ingrédients pour les futurs membres...cependant, je ne sais si elle s'est découragée ou si elle a rejoint l'outremonde
Toujours est il que cela fait des semaines qu'elle ne repond plus a mes messages. Récemment, elle est devenue introuvable dans les registres du royaume, comme si toute trace de son existence avait été effacée.
Cependant, Ezekiel pourra vous témoigner que cette personne était bien de chair et de sang, et bien vivante lorsqu'elle proposait son projet.


Une fois sa réponse terminée, le sorcier reprit sa chope.
Il n'avait pas l'habitude des longs discours, et sa gorge s'asséchait rapidement.
Cela n'avait rien à voir avec le fait de réciter des incantations.

Thorzakh du faire des efforts pour cacher sa surprise lorsqu'il entendit une voix féminine derrière lui.
Il n'avait pas remarqué que quelqu'un s'était approché de lui depuis le fond de la taverne, pendant qu'il parlait.
Cependant, avant même de se retourner, il savait à qui appartenait cette voix.
Une jeune et grande femme se tenait près du bar, d'où elle accueillait le sorcier du même sourire qu'elle avait quelques jours plus tôt
Ils s'étaient en effet rencontrés il y a peu sur une île paradisiaque, refuge d'Hijo le fou, à l'ouest de l'archipel des volcans, où ils avaient échangé quelques paroles avant de partir en guerre pour défendre le temple de Malara.
A ce souvenir, le jeune homme rendit son sourire a Mahîna et la remercia à son tour pour son hospitalité.

Lorsque le tavernier lui tendit sa chope à nouveau pleine, Thorzakh n'attendit pas longtemps avant de la vider presque d'une traite. Il n'était pas Tsuchi pour rien, et de ce fait, avait la descente facile, quand il s'agissait de raku raku.

Il reposa sa chope presque vide, et reprit :
En fait, tout le plaisir est pour moi, Mahîna et je suis moi aussi plutot agréablement surpris d'avoir trouvé si rapidement mon chemin.
Shankara sait pertinemment que j'ai un sens de l'orientation désastreux.

Il ressaisit sa chope pour finir de la vider, mais se reprit au dernier moment.
Il sentait que que quelqu'un d'autre l'observait, mais ne parvenait pas à savoir d'où. Il décida tout de même de finir de boire ce qu'il lui restait de raku raku. Après tout, il était loin de tout territoire ennemi, et n'avait rien à craindre en ce lieu.

Thorzakh reporta son attention sur Maëlys lorsqu'elle s'adressa à nouveau à lui.
Ses yeux se mirent à scintiller et il s'esclaffa en l'entendant, renversant sa chope heureusement vide sur le comptoir.
Le tavernier le regardait du coin de l'oeil, surveillant la trajectoire de l'objet, se tenant prêt à intervenir s'il fallait le rattraper.
Le sorcier s'imaginait Althéa criant à l'aide, avec lui même la poursuivant.
Cette idée lui paraissait amusante, mais évidemment impossible.

Qui sait, si ca se trouve c'était une espionne mizue, et mon caractère tsuchi l'a fait rapidement fuir.
Non, ce n'est pas cela. Althéa était une guerrière tsuchie. Elle n'aurait jamais fui devant un pratiquant de la magie, et encore moins s'il s'agissait d'un homme. Un sacré caractère, cette personne.
Thorzakh remit sa chope debout, et fit un signe au tavernier, afin qu'il la lui remplisse à nouveau.
Puis son sourire s'effaca lorsqu'il ajouta :
Non non, vraiment, je ne puis qu'imaginer quel terrible destin elle a du rencontrer, pour qu'elle disparaisse sans laisser de traces et sans avoir donné de nouvelles


Puis le jeune homme se plongea dans ses pensées.
Maintenant que son sourire et son air jovial avaient disparus, on pouvait voir tout le poids de ses cicatrices sur son visage.
C'était un homme complètement différent qui venait d'apparaitre devant eux, soudainement.
Le jeune sorcier semblait avoir vieillit de plusieurs années en quelques fractions de secondes
Je ne la connaissait que depuis peu, mais elle m'avait l'air brave. Une meneuse tel qu'on en croise rarement, avec un charisme certain, et beaucoup de courage. Une guerrière tsuchie...une véritable perte pour le royaume, si elle a en effet définitivement disparu.

La troisième chope commandée par Thorzakh était en effet déjà à moitié vidée lorsque la jeune magicienne prononca ces paroles.
Sur son visage baissé, on pouvait être surpris de discerner de l'hésitation là ou jusque la, tout portait à croire que rien ne pouvait ébranler la volonté du sorcier. Mais à peine avait on pu le remarquer que thorzakh se ressaisit.
Relevant la tête pour regarder Maëlys de face, il sourit à nouveau, et son visage retrouva toute sa jeunesse et son entrain d'il y a quelques minutes.
Vous avez tout à fait raison, douce dame. Il y a certaines occasions ou le raku raku peut couler a flot avec raison mais pour aujourd'hui je devrais me calmer sur sa consommation!!!
puis, balayant la salle du regard :
Je vous prie tous de bien vouloir m'excuser pour cet instant de noirceur, ce n'est pas dans mes habitudes.

Ses yeux se reposèrent sur ceux de la jeune mage, il lui esquissa un rapide clin d'oeil puis lui chuchota un remerciement avant de dire à voix haute :
Vous savez, vous feriez un appât de premier choix, vêtue de la sorte, pour attirer tous les tirs sur vous.

Voyant que la jeune femme avait mordu à l'hameçon, thorzakh dit d'un air amusé :
Disons que votre robe est tellement voyante que même le général mizu pourrait vous repérer au milieu d'une forêt de pins, à des kilomètres de distance.
Remarquez, ce doit être pratique pour se camoufler sur l'île du flambeau, au milieu des djinns de feu. A propos, saviez vous que ces créatures s'emportent facilement quand on les provoque?

Thorzakh se tourna vers le tavernier et lui commanda, cette fois "la même chose que dame Maëlys, s'il vous plait"

Au fait, quel est donc ce nectar que vous semblez tant apprécier?

Thorzakh écouta tranquillement jusqu'à ce qu'il fut piqué au vif, à son tour.
A peine Maëlis eut elle le temps de terminer ce qu'elle disait à propos de protéger quelqu'un que le sorcier enchaina :
Ah vraiment?! C'est comme ca que vous envisagez les choses? Servir d'appat? vous sacrifier en première ligne, faire office de défouloir pour nos ennemis afin qu'ils ne s'attaquent a votre protégé?
Une fois encore, le visage de l'invité s'était déformé mais cette fois, c'était la colère qui se lisait sur son visage.
La aussi, les cicatrices donnaient à Thorzakh des traits très particuliers, et il faisait désormais penser à une tempête s'abbattant d'un coup en pleine mer.
Mais une fois votre sacrifice suicidaire effectué, qui soignera votre protégé? les arbres, peut être? et bien j'espere pour lui que sa tenue se fondra plus facilement dans le paysage que la votre, parce que si la personne qui le "protège" part avec un tel esprit suicidaire...votre protégé ne fera probablement ...

Avant de finir sa phrase, Thorzakh se rendit compte qu'il venait d'élever la voix plus qu'il ne l'aurait du. En temps normal, il aurait gardé son sang froid, mais le raku raku qu'il avait bu le gênait dans son controle de lui-même.
Il s'arrêta donc net, et sur un ton plus calme, toujours en fixant Maëlis, il ajouta :
Je ne comprendrai jamais cette façon égoïste de "protéger" ceux qui vous sont chers...
Il commence à se faire tard, je crois que je vais me reposer à l'étage, si le tavernier à une chambre à disposition
Il se détourna de le jeune mage, remarqua alors Mahina, qui était restée derrière lui, et avait adopté un air boudeur.
Désolé pour tout ce chahut, chère amie, vous aurez certainement l'occasion de me connaitre sous de meilleurs lumières.

Et thorzakh commenca a se diriger vers le tavernier

Retenu par Mahîna Thorzakh s'arrêta pour écouter Maëlys, sans se retourner, cependant.
Mais même de dos, on pouvait voir qu'il s'était mis à regarder le sol, pendant qu'elle parlait.
Vous semblez avoir souffert d'avoir perdu quelqu'un par le passé. Je me trompe peut etre en supposant que cette personne s'est sacrifiée pour vous protéger. Mais voyez la souffrance que cela inflige aux personnes qui restent.
Ne voyez vous pas que ceux ci doivent passer le restant de leurs jours avec une telle perte sur leurs épaules? Et ce n'est pas ce genre de blessure qui guérissent avec quelques incantations murmurées.
Le protégé a besoin de son protecteur, comme le protecteur a besoin de son protégé. si l'un disparait...l'autre souffrira le martyr. Ce n'est pas comme si on pouvait remplacer son protecteur comme si de rien était, une fois que celui ci passe de vie à trépas...

Thorzakh tourna la tête vers Mahîna, qu'il regarda avec un sourire simple mais sincère
Tu as bien fait
Puis il ne bougea plus...il attendait une réponse.
La poigne de Mahîna le tenait fermement, même si cela n'était pas vraiment nécessaire pour qu'il reste ici

Thorzakh était resté immobile pendant que les 2 jeunes femmes avaient parlé.
Il comprenait ce que voulait dire la magicienne, mais n'était pas d'accord avec elle sur le sujet.
Lorsque mahîna eut terminé, il se retourna et regarda d'abord la guerrière, qui semblait troublée, puis Maëlys.
Je propose que nous mettions de coté cette discussion, Maëlys. Nous aurons peut être d'autres occasions d'exprimer notre point de vue sur le sujet.
Il se dirigea de nouveau la où il était auparavant, saisit la chope de nectar, et son regard se porta sur la guerrière.
Tu fais fausse route Mahîna, je n'étais pas si proche d'Althéa que tu sembles le penser. Elle avait rapidement gagné mon respect, et je m'étais donc naturellement joint à son entreprise. Je me suis investi, mais étant donné sa disparition de longue date, je me suis fait une raison.
Si elle venait à répparaitre, je lui expliquerai la situation mais je ne sais pas quelle pourrait être sa réaction.
Sachez cependant que maintenant que je me suis présenté à vous, c'est que ma décision est mure, et refléchie. Je ne ferais plus marche arrière. Si la situation se présente vraiment, je ferai mon possible pour aider Althéa, mais mon allégeance appartient désormais à l'ordre secret des dragons... si vous le voulez bien
Sur ces mots, Thorzakh regarda tour à tour Mahîna, Maëlys, et les autres personnes restées à l'écart de la discussion jusque là.

*L’accalmie… La mage l’accueille avec un soulagement à peine dissimulé par un soupire. Ses yeux retrouvent leur pétillant et, bien qu’il soit légèrement retenu, un sourire renait sur ses lèvres.*

Un autre nectar de plante s’il vous plait.

*Sa voix est calme, à nouveau posée et sans tremblements. Visiblement elle s’est ressaisit même si il semble subsister une légère tristesse. Tristesse qu’elle semble porter sur son sourire, un sourire qui semble plus de convenance que de joie.
Elle prend le verre que le tavernier lui tend et le remercie d’un hochement de tête. On aurait pu croire qu’elle le porte à ses lèvres mais elle se contente de se diriger lentement vers la table où elle était assise et d’y glisser délicatement le verre en direction… du chef de clan.*

Vous devriez boire... *elle marque une pause* autre chose que de l’alcool, Général.

*Elle fait le tour de la table d’une démarche gracieuse et lente afin de se trouver derrière le Général en question sur l’épaule droite duquel elle pose une fine et délicate main. Maëlys relève ensuite la tête vers Thorzakh, elle semble apaisée, détendue*

Alors Thorzakh, comment trouvez vous ce nectar ? Vous sentez vous revigoré ?

*Elle tourne la tête vers Mahîna d’un air suspicieux avant d’élargir son sourire qui devient alors remplit de chaleur*

Ne t’inquiète pas Mahîna, maintenant qu’il connait le nectar de plantes de ma mère et ses vertus, il n’a plus le droit de partir. De toute façon, je suis certaine qu’il n’en a aucune envie.